Restauration de peinture de chevalet. Sur toile, ou panneau de bois,
marouflé. Constat d'état et diagnostic en amont de la restauration.
Chantier de restauration et de décoration. Sur peintures murales
histoiriées ou d'ornements, sur boiseries peintes et dorées.
Reconstitution d'éléments manquants.
Dorure à la feuille d'or, argent, cuivre et autres alliages.
Restauration de cadres sur bois ou plâtre. Création de damiers,
filages, matiérages, verre églomisé. Dorure tout support.
Copies de peintures anciennes et contemporaines. Lettrage à main levée sur devantures de
boutiqueou sur vitrines. Personnalisation d'objets luxueux.
Nous réalisons tout projet de restauration et de décoration,
du petit au très grand, sur de très nombreux supports.
Éléments d'architecture, toile, bois, papier, cuir, verre, plastique.
Vous avez une question ?
Parlons-en.
Dorothée Leprêtre
15 ans de métier
atelier situé à Paris.
Après des études en restauration et conservation d'œuvres d'art, je travaille sur des chantiers
classés Monuments historiques. J'exerce dans différents ateliers : avec M. Olivier Nouailles,
je me spécialise dans le rentoilage traditionnel.
Les décors de boiserie m'intéressent, j'intègre l'atelier de dorure de M. Michel
Fouchire. J'obtiens un CAP doreur-ornementiste, depuis je restaure ses dorures et collabore à la création
de décors anciens et contemporains à l'international.
Auprès du peintre Pierre Tardif, je suis formée au métier de peintre en lettres, j'œuvre
pour des vitrines et des maroquineries personnalisées.
Pour compléter une expérience de 15 ans, suite à une formation en couleurs, je réalise
pour le paramédical des prothèses hyperéalistes imitant détails de tout poil.
Vous êtes bienvenu.es dans mon atelier.d.L.
L’or n’est pas d’origine terrestre. Il viendrait de la collision entre deux étoiles,
ou de l’explosion d’une supernova, il y a 4 milliards d’années. L’or est un métal
rare d’exception. Sa création est issue de conditions extrêmes.
Projeté sur la terre encore en fusion, l’or a été charrié dans les fissures
de la croûte terrestre, grâce à la rencontre du sel, du dioxyde de carbone
et du soufre.
La présence d’or dans la terre est infime. Elle est d'un milligramme par tonne
de roche. Depuis le début de l’humanité, l’humain en aurait extrait 171 300 tonnes.
Cette masse est autrement un cube d’environ 20 mètres de coté. À présent, 3000 tonnes d’or
sont extraites chaque année. Sous l’impulsion des besoins croissants de l’industrie électronique,
son recyclage se normalise, 20% de la production en provient.
La feuille d’or est fabriquée par le batteur d’or. À l’origine, il tapait avec un maillet
sur une petite pépite, qui s’élargissait sous l’effet de cette frappe puissante
et répétitive. À présent, la machine a remplacé ce geste ancestral et permet d’obtenir
des feuilles de différentes tailles et de diverses épaisseurs. Nous trouvons des alliages
pour diversifier la teinte de la feuille d’or : cuivre, palladium, argent, aluminium, étain.
Le restaurateur travaille pour prolonger la vie d’une œuvre. Il apporte son savoir-faire,
ses connaissances en physique-chimie et en histoire de l’art pour mieux cerner l’œuvre
abimée. Il doit scrupuleusement respecter son intégrité physique, esthétique et historique.
Le restaurateur étudie chaque élément qui constitue l’œuvre. Il apprécie et respecte
le geste de l'artiste. Une étude autour de l’œuvre peut être réalisée en vue d’une authentification.
Château de Blois
Hôtel des Invalides
Consulat de Chine
Hôtel de Bourienne
Grand Commun du château de Versailles
Église Saint-Paul-Saint-Louis
Château de Heiligenberg, Allemagne
Château de Grosbois, Marolles-en-Brie
Chaque restauration est menée par une étude minutieuse de l’état matériel
et esthétique de l’œuvre. Il peut être amené a réaliser une étude scientifique
pour retrouver une inscription cachée ou un dessin préparatoire. Un constat d’état
est réalisé pour en détailler le péril. Un diagnostic suit et un devis est proposé.
Chaque intervention sur une oeuvre n’est anodine, c’est pourquoi avant de faire
le choix d’une restauration, il faut comprendre le processus de dégradation propre
a chaque oeuvre et adapter les différentes techniques :
Conservation préventive
- informations et conseil
- examens, établissement des priorités
- lutte contre les ravages
-protection revers du tableau
- emballage
Conservation curative
- rétablissement de la planéité
- refixage des ruptures
- adhésion et cohésion de matière
- consolidation déchirures
- rentoilage traditionnel ou doublage moderne
Restauration, interventions concernant la couche picturale
- réintégration de type illusionniste, pointilliste
- nettoyage du vernis
- décrassage
- dégagement des repeints altérés ou abusifs
L’œuvre retrouve ses lettres de noblesse et sa pérennité pour les générations à venir.